Traffic Quintet Quai de Scènes 2015


Quai de Scènes

Ecrit réalisé et dirigé par Solrey
Créé le 24 mars 2013 à la Cité de la Musique à Paris

Traffic Quintet avec Alexandre Desplat et Alain Planès

Musiques: Alexandre Desplat
Images vidéo: Solrey
Scénographie: Stéphane Vérité

Traffic Quintet et ses invités

  • Violon: Dominique Lemonnier, Thibault Vieux
  • Alto: Estelle Villotte
  • Violoncelle: Raphaël Perraud
  • Contrebasse: Philippe Noharet

 
Avec la participation exceptionnelle
d'Alexandre Desplat (flûtes, percussions)
et Alain Planès (piano)


Pour ce nou­veau spec­tacle Sol­rey conjugue et as­so­cie ré­mi­nis­cences, rê­ve­rie, images sub­li­mi­nales, si­lences, et nous in­vite à par­ta­ger une pro­me­nade par­fois mé­lan­co­lique sur les rives des films cultes du ci­néma Fran­çais.

Le fleuve, per­son­nage mys­té­rieux, in­cons­cient de la ville, cœur de la cité, drague toute l’his­toire de Paris. Son cours est si­nueux, im­pré­vi­sible; sa cou­leur boueuse, sombre et noire, im­prègne notre ci­néma d’une odeur par­fois char­gée de ces ca­davres jetés des quais du­rant ces nuits his­to­riques sous le re­flet des toits ar­gen­tés du Louvre. Mar­gue­rite Duras les a im­mor­ta­li­sés dans Cé­sa­rée, Jean-Luc Go­dard les a ren­dus po­li­tiques dans L’éloge de l’amour, su­bli­més par Leos Carax dans Les amants du Pont Neuf. Sol­rey et Ange lec­cia pour leur qua­trième col­la­bo­ra­tion nous pré­sentent une créa­tion vidéo où, au dé­tour des ponts tra­ver­sés, des mé­tros aé­riens, et de ce mou­ve­ment per­pé­tuel qu’en­traine la Seine, on peut aper­ce­voir une Ju­liette Bi­noche flot­tant au des­sus du fleuve, une voix loin­taine évo­quant un ci­néma déjà passé pour nous pro­je­ter dans une vi­sion vi­brante, contem­po­raine et oni­rique dans la rê­ve­rie ins­tal­lée.

La Seine est in­tem­po­relle, in­sai­sis­sable, par­fois sur ses rives une valse lé­gère se laisse en­tendre et anime le temps d’une guin­guette éphé­mère ses nuits blanches.

La mu­sique tel un flot continu s’écoule, ly­rique et raf­fi­née sur les rives où Alexandre Des­plat, brillant am­bas­sa­deur de cette mu­sique fran­çaise à tra­vers le monde, a écrit ses plus belles par­ti­tions pour le ci­néma. Le Traf­fic Quin­tet avec le­quel le com­po­si­teur a tissé des liens pri­vi­lé­giés de­puis sa créa­tion lui rend hom­mage en in­ter­pré­tant ses par­ti­tions dont la force émo­tion­nelle et le ca­rac­tère mé­lan­co­lique, sin­gu­lier, sen­sible, pro­fond et par­fois léger re­flètent ici ce per­son­nage cen­tral: le fleuve.

Coproduction Galilea Music


CD Traffic Quintet plays Alexandre Desplat


1. The King's Speech 3:40
2. Girl With a Pearl Earring 5:36
3. Love, etc 4:27
4. Le Plus Bel Age 2:46
5. Un Héros Très Discret 4:38
6. The Ghost Writer 4:05
7. The Tree Of Life 4:19
8. Un Prophète 8:46
9. Extremely Loud and Incredibly Close 5:11
10. Lust, Caution 6:24
11. Chéri 4:54
12. Sur Mes Lèvres 5:23
13. Coco Avant Chanel 4:05

Interview de Solrey et Alexandre Desplat sur Fip le 3 février 2016

Alexandre Desplat

Alexandre Desplat, compositeur

Site officiel d'Alexandre Desplat

Alexandre Des­plat, Oscar 2015 pour la bande ori­gi­nale de The Grand Bu­da­pest Hotel de Wes An­der­son, a déjà été ré­com­pensé par un Gol­den Globe, 2 Gram­mies Awards, 2 BAF­TAS, 3 Cé­sars, et est de­venu l'un des com­po­si­teurs les plus brillants de sa gé­né­ra­tion. Film après film, Alexandre Des­plat dé­ve­loppe son style, sa sin­gu­la­rité et son art in­éga­lable à trou­ver pour chaque film une cou­leur, une iden­tité sur des longs mé­trages aussi di­vers que Un héros très dis­cret de Jacques Au­diard, La jeune fille à la perle de Peter Web­ber, The Queen de Ste­phen Frears, The Ghost Wri­ter de Roman Po­lanski, Imi­ta­tion Game de Mor­ten Tyl­dum, The Grand Bu­da­pest Hotel de Wes An­der­son, Le dis­cours d'un roi de Tom Hoo­per, L'Etrange his­toire de Ben­ja­min But­ton de David Fin­cher et Harry Pot­ter et les re­liques de la mort de David Yates.

Il aime se confron­ter à la mixité de tous ces uni­vers que lui offrent les ci­néastes et ainsi se dé­pas­ser, pour tou­jours don­ner à sa mu­sique une tex­ture, une or­ches­tra­tion qui font la ri­chesse de son écri­ture. Son éclec­tisme mu­si­cal lui per­met de flir­ter tout au­tant avec une forme d'exo­tisme, comme dans sa par­ti­tion pour The Grand Bu­da­pest Hotel ou, à l'op­posé, de jouer la carte cham­briste pour celle d'Un héros très dis­cret.

Du­rant l'en­re­gis­tre­ment de son pre­mier long mé­trage, Alexandre Des­plat ren­contre la vio­lo­niste Do­mi­nique “Sol­rey” Le­mon­nier. C'est le début d'un in­tense échange ar­tis­tique. Elle de­vient sa so­liste de pré­di­lec­tion, sa di­rec­trice ar­tis­tique et sa femme. Sol­rey in­fluence sa mu­sique en pro­fon­deur, ini­tiant une nou­velle façon d'in­ter­pré­ter et d'écrire pour les cordes au ci­néma. En­semble, pour le Traf­fic Quin­tet, belle aven­ture cham­briste qu'elle a créé, ils trans­crivent le ré­per­toire my­thique ou ou­blié du sep­tième art dans un corps à cordes in­tense.


Alain Planès

Alain Planès, pianiste

Alain Pla­nès, sen­si­bi­lité mul­tiple, dé­couvre le piano à cinq ans, joue avec or­chestre trois ans plus tard et part aux Etats-Unis après le conser­va­toire de Paris pour y faire de la mu­sique au­tre­ment: avec Press­ler, Sebök, Prim­rose et Star­ker, avec le­quel il don­nera long­temps de nom­breux concerts aux U.S.A. et en Eu­rope.

So­liste, cham­briste, ac­com­pa­gna­teur, pé­da­gogue, toutes les fa­cettes de son art le concernent. Il a en outre dé­cou­vert tout le ré­per­toire clas­sique et contem­po­rain en jouant à deux pia­nos avec Fran­çois Michel, ami de Stra­vinsky. Ren­tré en France quelques an­nées plus tard, il de­vient, à la de­mande de Pierre Bou­lez, pia­niste so­liste de l’En­semble In­ter­con­tem­po­rain jus­qu’en 1981.

Son tra­vail pointu avec d’émi­nents com­po­si­teurs tels Bou­lez, Stock­hau­sen, Li­geti ou Berio af­firme dé­fi­ni­ti­ve­ment le ca­rac­tère éclec­tique de son jeu et conduit les plus grands fes­ti­vals à sol­li­ci­ter sa pré­sence, tels La Roque-d’An­thé­ron, Mon­treux, le fes­ti­val d’Art Ly­rique d’Aix-en-Pro­vence et Marl­boro.


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